La ville de Nîmes dévoile les extérieurs du Musée de la romanité

A quelques mois de son ouverture, la ville de Nîmes dévoile les extérieurs du Musée de la romanité. Des fondations du rempart Augustéen restaurées au jardin archéologique, les aménagements extérieurs s’inscrivent dans la continuité du propos scientifique du Musée et de son parcours muséographique. Le Musée présente également son identité visuelle qui s’inspire du face à face architectural Musée/Arènes et de l’épigraphie romaine.
Restauration des fondations l’ancien rempart augustéen
Restaurés fin novembre, la Ville dévoile les vestiges de l’ancien rempart augustéen, sur le tracé duquel est construit le musée.  Construit il y a 2000 ans, ce rempart était à la fois défensif et élément d’apparat. Une partie de son tracé s’étendait du parvis des Arènes jusqu’à la Porte de France, l’un des accès majeurs à la ville antique.
Il a ensuite été démantelé petit à petit dans de nombreux endroits, victime du réemploi de ses pierres pour d’autres constructions.
L’entreprise Sèle, chargée de la restauration, a mis à jour l’architecture restante du rempart : une courtine d’environ 2,70 m d’épaisseur et d’une tour de 11 mètres de diamètre.
Le musée de la Romanité, construit dans la continuité du rempart, participe à sa mémoire en plaçant son entrée principale dans son prolongement. Les visiteurs pourront ainsi « longer » le rempart jusqu’à découvrir, dans le jardin, les restes encore présents de ses fondations et ceux d’une antique tour ronde, préservés et mis en valeur. Les travaux se sont achevés fin novembre. Le coût total de l’opération s’élève à 164 591€ HT.
Le jardin haut: un musée végétal
Côté jardin, les terrassements nécessaires à l’élaboration du « Musée végétal » et de la « Place jardin » sont en cours. Composé d’acanthes, de cyprès, de lauriers, de buis, de romarins, de myrtes… et plus généralement d’espèces à feuillage persistant, le jardin gardera un aspect immuable été comme hiver. Le début des plantations est prévu fin février 2018.
Ce jardin est aménagé comme un « Musée végétal » qui complète le propos scientifique du Musée et s’inscrit dans la continuité du parcours muséographique. Il fait écho aux propos scientifiques développés dans les expositions permanentes. Sa circulation amène naturellement le visiteur vers un jardin contemporain, sorte de scénographie intérieur-extérieur.
Son aménagement autour des vestiges du rempart antique participe à l’aspect « archéologique » du jardin qui n’est pas seulement un espace contemplatif.
Son objectif est de plonger le visiteur dans « l’Histoire stratifiée » en l’invitant, dans une déambulation ascensionnelle, à découvrir les palettes végétales des grandes époques de l’histoire de Nîmes.
Le jardin bas, une « Place jardin »
Il a été aménagé comme un espace végétalisé de détente, de réflexion et de contemplation, à l’abri de la chaleur et du soleil, donnant aux visiteurs l’envie de s’y reposer. Il scénographie également le soutènement de la strate archéologique.
 Le parvis du Musée
Le parvis du Musée représente le lien entre la ville et le bâtiment. Il se prolonge dans la rue intérieure avec une continuité de sol matérialisant le statut d’espace public de ce « passage-liaison » avec le jardin.
On y retrouve la matérialisation du tracé du rempart qui est poursuivie dans le passage public couvert puis dans le jardin.
Le coût total du projet des jardins s’élève à 1,3M€ HT, hors restauration du rempart. Le chantier sera livré fin mars 2018.
L’identité visuelle
Le musée affirme, par son identité visuelle, son ambition d’être une référence incontournable de la connaissance scientifique du passé antique. Sa mise en œuvre est résolument contemporaine. Elle se réfère à l’originalité de l’architecture du bâtiment et à ses installations multimédias particulièrement innovantes.
                                                                                                                                  Communiqué de la ville de Nîmes