Ping-Pong : Joseph Sivieri sacré champion des journalistes

Joseph Sivieri (Le Petit Gardois et correspondant en France pour des titres brésiliens) n’a laissé aucune chance à ses adversaires. Il restera à jamais le 1er champion du Gard de ping-pong dans la catégorie journalistes. À l’invitation de l’ASPC Nîmes, qui compte une équipe pro féminine, le Club, sous l’impulsion d’Eric Delanzy (Midi Libre), a coorganisé ce tournoi, samedi 8 janvier au complexe Saint-Stanislas de Nîmes.

« Ce type de tournoi est une première nationale », à salué Gilles Erb, le président national de la FFTT, présent pour la remise des trophées, tout comme le président de la fédération suisse Pascal Giroud.

Au départ de la compétition, ils sont 13 à table. Une Cène en deux actes avec un tournoi individuel et un tournoi collectif. À dire vrai, le niveau est très hétérogène. Certains semi-professionels cachent bien leur jeu lors de l’échauffement, tandis que pour d’autres, les carences se font jour dès le premier service.

Imperturbable, malgré la pression générée toute la semaine autour de l’événement, et une concentration de journalistes jamais vue dans une compétition de tennis de table depuis les JO de Tokyo, Joseph Sivieri a, savamment et sans pitié, laminé un par un ses adversaires faisant ainsi cliniquement respecter ordre et progrès.

« J’ai joué un peu dans un foyer de jeunes travailleurs à Sao Paolo puis, plus tard, j’ai parfait ma technique dans les favelas de Vézenobres », explique humblement le champion.

Casquette à l’envers et survêtement de l’OM pour l’un, catogan (non-réglementaire, mais bon) pour l’autre, Alan Bernigaud et Hugo Tortel, journalistes à La Marseillaise, ont déployé tout leur talent pour la faire retentir… en vain.

Venue en nombre, la délégation Midi Libre place deux représentants sur le podium individuel (Eric Delanzy 2e ; et Mathieu Lagouanère, 3e), le deuxième larron n’ayant eu aucune pitié pour Guillaume Mollaret (pigiste multicarte). Rebaptisé Président Ci-gît l’Ping devant pareil désastre, notre nouvel homonyme du président chinois, avait dû confondre jeu de raquettes et jeu de raclette au moment de l’inscription.

Très smart, Henri Frasque (Gazette de Montpellier) a défendu, en chemise à carreaux homologuée par la Fédération française, l’élégance qui caractérise notre profession.

Estelle Henry (BFM, RMC) et Alexandra Portlock (Midi Libre) ont apporté avec un talent qui le dispute à la grâce, des points précieux à leurs équipes tandis que Julien Testard (JuSport30) et Frédéric Prades (Midi Libre), par leurs liftings et renvois, ont fait oublié le retard de Colin Delprat (Gazette de Nîmes, motif du retard : travail) et Patrick Mallet (Vià Occitanie, motif du retard : apéro durable). Arrivés frais, ils ont été sacrés, au côté de Frederic, champions par équipe. Et quelle équipe !