La préfecture du Gard ouvrira, le 8 mars, son compte Instagram à l’occasion de la journée internationale dédiée au Droit des femmes. Le Club de la Presse a interrogé Thierry Dousset, directeur de cabinet du préfet du Gard, Didier Lauga, sur les motivations de l’Etat.
Quel est le sens de l’apparition de la préfecture sur Instagram ?
Nous sommes déjà présents sur Facebook et Twitter. En intensifiant notre présence sur les réseaux sociaux, en l’occurence Instagram, nous souhaitons toucher une population plus large et plus jeune sachant que les 16-24 ans et les 25-34 ans représentent respectivement 41% et 35% des utilisateurs d’Instagram. Nous souhaitons y faire passer des messages de prévention, notamment routière, ainsi que les symboles de la république.
Instagram est un média d’images. Comment allez-vous adapter votre discours ?
Nous avons, dans les services de communication interministériels, des outils adaptés, composés de graphiques et photos. En cas de crise, comme par exemple, dans le cadre d’inondations, nous pourrons être amenés à publier des photos. Nous allons, c’est certain, adapter notre message au public visé, y compris dans notre vocabulaire.
Comptez-vous utiliser des filtres, qui peuvent certes rendre une photo plus attractive mais aussi être considérés comme une entorse à la réalité ?
Ce qui prime c’est la nature du message. S’il faut utiliser des filtres à un moment donné, pourquoi pas. Mais sincèrement, nous adapterons au cas par cas.
Avez-vous un objectif chiffré en termes d’abonnés ?
Nous n’avons pas d’objectif précis mais avec 9 000 abonnés sur Twitter, 11 000 sur Facebook… Si nous atteignons les 10 000 abonnés sur Instagram, ce serait bien.
(1) Pour accéder au compte Instagram de la préfecture du Gard : @prefet30
Une photo du préfet tout nu à l’Espiguette cet été, serait-elle de nature à booster le compte de la préfecture ?
Très sincèrement, je ne crois pas que le préfet postera ce type de photo !
Propos recueillis par Guillaume Mollaret