#Confinement Comment bosse… Virginie Plauchut, photographe

Dix jours que le confinement a été décrété. Dix jours de chômage partiel pour les uns et de continuité d’activité pour d’autres.

Un jour, un membre, un témoignage. Aujourd’hui Virginie Plauchut, Photojournaliste indépendante.

Ca se ressemble à quoi la vie d’une photographe  en confinement, c’est comme dans un  photomaton ?

Non ! (Rires) Comme j’ai une petite fille de 4 ans, cette vie demande de l’énergie, de la créativité, et de la patience. Mon quotidien depuis 10 jours est de faire faire des activités à ma fille pour qu’elle ne se rende pas trop compte de la situation. Pour elle, c’est comme des vacances… sauf qu’on n’est pas partis. Mais bon, j’ai la chance d’avoir un extérieur. Du coup, je la prends en photo dans cette période d’innocence. On fait ensemble un journal de confinement.

Que fais-tu de ces photos ?

Je les diffuse chez Hans Lucas, Plainpicture ainsi que sur mon Instagram @ninieland… Mine de rien, c’est même fatigant car il faut assurer sur les deux plans : celui de photographe et celui de maman !

Ton travail t’amène à beaucoup voyager d’ordinaire. Ca te manque ?

Au départ, je me disais que j’aurai moins de route à faire… Mais ça me manque de ne pas rencontrer de nouvelles personnes. Quand on est photographe ou journaliste, c’est que l’on aime le monde. Et là, on nous en prive.

A quelles aides les auteurs-photographes pourront-ils prétendre à l’issue de ce confinement ?

C’est la grande inconnue ! Il a été question d’aides à de nombreuses professions de la culture… mais les auteurs-photographes ne rentrent aujourd’hui dans aucune case. On ne sait pas vraiment comment cela va se passer pour nous.

 

Comme tous les photographes, Virginie adore se montrer sous son vrai visage.