Plus d’un mois après le début du confinement lié à l’épidémie de coronavirus covid-19, le responsable de la Maison de la Région de Nîmes Pierre Thoniel ne chôme pas.
Comment se passe le travail en ce moment ?
Je suis à fond ! J’assure la permanence, je fais partie du plan de continuité de l’activité. Je prends un peu le standard, mais surtout je suis en permanence au téléphone et en visio avec le milieu économique sur toutes les aides. Il faut faire l’interface en permanence, demain (mardi, ndlr) j’ai rendez-vous avec les EPCI (les établissements publics de coopération intercommunale, ndlr), et j’assiste aux réunions des associations d’entreprises, comme le Collectif. Il faut se mettre à jour en permanence pour pouvoir donner les bonnes informations. On bouge, nous faisons tout ce que nous pouvons pour aider tout le monde.
Après, les affaires continuent, j’ai notamment eu récemment un rendez-vous avec une compagnie de théâtre sur un dossier de subventions, et nous continuons à relayer de la communication.
Concrètement, tu télétravailles ou tu te rends à la Maison de la Région ?
Je vais à la Maison de la Région une fois par semaine pour veiller sur les locaux, vérifier qu’il n’y a pas une fuite, relever le courrier. Sinon, je bosse chez moi, ma femme bosse dans le salon et moi dans la chambre de mon fils, qui est à Lyon. Je suis assis sur mon ballon pour ne pas avoir mal au dos, j’ai un double écran, mon portable et tous les outils à distance. Nous avons plein de formations, des petits modules d’une demi-heure et d’une heure sur les différents outils. En tout cas, nous sommes en train d’évoluer, et cette évolution est acquise, ce ne sera plus tout à fait comme avant.
Dirais-tu que tu bosses plus ou moins que d’habitude en ce moment ?
Je travaille autant, mais différemment. Il y a beaucoup moins de relations publiques, mais en journée la densité de travail est équivalente. Ce n’est pas le même travail, mais c’est équivalent. Je fais des semaines de 45 heures bien tassées !