Plus de trois semaines de confinement. Plus de trois semaines que nos membres réinventent leur façon de travailler. Un jour, un membre, un témoignage. Aujourd’hui… Edith Lefranc, chef d’agence de Midi Libre Nîmes.
Nous sommes passés en chômage partiel à 50 % depuis le 23 mars et l’ensemble de la rédaction est en télétravail. C’est une organisation très inhabituelle pour les journalistes de terrain que nous sommes, ayant coutume de nous retrouver chaque matin pour notre conférence de rédaction (après passage à la machine à café de rigueur !) qui décidera du chemin de fer du jour et des sujets à venir. Il a donc fallu se réinventer. Nous communiquons par l’application Whatsapp et beaucoup par téléphone, ainsi qu’en visio-conférence quotidienne avec la rédaction en chef à Saint-Jean-de-Védas et les autres locales. Tout l’art est de ne pas se marcher sur les pieds et que chacun puisse travailler de chez lui sans difficulté de connection, De ce côté-là, nous avons franchi une étape. Nous parvenons même à organiser des réunions en visio-conférence questions-réponses avec Olivier Biscaye, directeur de la rédaction, une fois par semaine ouverte à l’ensemble de la rédaction du journal. Lors de ces visios hebdomadaires qui visent à évoquer les sujets ressources humaines, ventes, avenir, nous sommes parfois 90 ou 100 journalistes connectés en même temps ! S’il m’arrive de retourner à l’agence, où je me retrouve seule, j’ai aussi pris part à ces réunions chez moi, dans ma véranda là où la connection est la meilleure. Si j’avais bien pris soin du cadrage, je n’avais pas pensé que mon chat voudrait absolument s’installer sur mes genoux à ce moment là…