Une semaine que le confinement a été décrété. Une semaine de chômage partiel pour les uns et de continuité d’activité pour d’autres.
Un jour, un membre, un témoignage. Aujourd’hui Aelya Noiret, fondatrice de la société de relation presse Etycom à Nîmes. Elle compte une vingtaine de clients tels qu’Autodesk, la Ligue national contre le Cancer, Relais Colis, Départ Demain et Fortunéo
Comment as-tu réorganisé ton agence qui compte 7 salariés ?
L’une est en congé maternité. Trois personnes, les mères de famille, ont été placées au chômage partiel et les trois autres, dont je fais partie, télé-travaillent. Au bureau chacune a un téléphone portable et un ordinateur portable. Tout le monde a pu l’amener à la maison. Au préalable, j’ai installé Skype et nous faisons une réunion tous les matins afin de nous répartir le travail.
Quelles relations entretiens-tu avec tes clients ?
Dans le tourisme, c’est au point mort. Pour les autres, nous travaillons les sujets de fond. Nous nous projetons sur l’après pandémie. Par ailleurs, je suis également présente pour rassurer mes clients. Ils peuvent faire appel à moi pour de la communication mais aussi du conseil. Concernant l’appel des journalistes. Les sujets sont uniquement liés au Covid-19 dans les rédactions d’actualité. Aussi, nous appelons également les journalistes travaillant sur des médias de temps long pour leur dossier à venir.
Comment maintiens-tu le lien avec tes équipes ?
Nous avons un groupe WhatsApp. On s’envoie des photos de ce que l’on fait en famille, des recettes… Traditionnellement, le jeudi, nous faisons du sport dans une salle. Du coup, on a maintenu les exercices et on a partagé les photos. Personnellement, j’ai un tapis de course à la maison.
On peut voir les photos ?
Et puis quoi encore ? Jamais de la vie !