Atelier snapchat: déconcertant et passionnant

L’atelier réseaux sociaux du Club de la Presse et de la Communication du Gard, CPC30, du mois de mai est consacré à Snapchat à la CCI de Nîmes.Une vingtaine de participants, toujours aussi enthousiastes ont écouté, puis échangé autour de Michel Pelamourgues, animateur de cet atelier et président de CPC30.

Snapchat: un moyen de communication plutôt dédié aux jeunes qui n’en finissent pas de tenter de se démarquer des autres tranches d’âge et autres acteurs économiques, politiques ou institutionnels. Un réseau éphémère, instantané, fermé où l’autodérision est la  règle. Michel Pelamourgues, explique que ce réseau fonctionne avec de nouveaux codes et qu’il est différent des autres réseaux sociaux. “D’où une difficulté quand on débarque sur cet ovni de le prendre en main“. Pas facile non plus, au début, de se faire des amis.
Snapchat permet de créer des photos, dont la durée de vie n’excèdent pas 10 secondes, des lives d’une durée  24 heure et des textes.  Les filtres font aussi partie de ce réseau.  Avec ses 100 millions d’utilisateurs dans le monde (80% des jeunes de 15 à 18 ans), Snapchat commence à intéresser les marques que se lancent dans les snaps et les lives.
Les célébrités excellent dans ce genre mais pas vraiment les politiques en France du moins. Le monde économique connait des succès divers même si statistiquement Snapchat ne permet pas d’avoir de quantifications de résultats précis.La presse, elle, en ait encore au stade de l’expérimentation “Snapchat nécessite d’avoir matière à raconter”, explique Michel Pelamourgues qui, indique, en conclusion de sa présentation: “ Avec Snapchat, il  ne s’agit plus de générer du trafic sur un site Internet via Twitter en postant un li en. On est dans une autre dimension ou le contenu règne et où tout est en direct. Pour aller sur ce réseau, il faut avoir des infos et  des possibilités de couvrir des événements…”