3 mai : Journée Internationale de la liberté de la presse

Petit rappel historique sur cette journée :

Il y a bientôt 30 ans, en 1993, l’Assemblée générale des Nations unies proclamait le 3 mai comme Journée mondiale de la liberté de la presse. L’histoire a retenu que c’est une déclaration d’une soixantaine de journalistes africains adoptée à Windhoek, en Namibie, le 3 mai 1991, qui a appelé à la création de cette journée.

Mais saviez-vous qu’en réalité, Reporters sans frontières organisa dès 1991 une journée internationale de la liberté de la presse ? Revenons sur l’histoire peu (et surtout mal !) connue de cette journée phare.

En 1991, RSF n’est encore qu’une petite structure et l’actualité internationale est très dense. Pour se faire entendre, il faut faire événement. Fixer une date s’impose comme le seul moyen de mettre en lumière, dans le temps circonscrit d’une journée, l’état de la liberté de la presse dans le monde. C’est ainsi que l’organisation décida de créer, le 20 avril 1991, une journée internationale de la liberté de la presse. La plupart des grands médias français se mobilisèrent aux côtés de l’ONG qui publia, ce jour-là, son premier Rapport annuel sur la liberté de la presse.

Quelques mois plus tard, l’UNESCO proposa la création d’une Journée internationale de la liberté de la presse qui sera officiellement proclamée 2 ans plus tard par l’Assemblée générale des Nations unies.

Le 3 mai prochain, RSF dévoilera la nouvelle édition du Classement mondial de la liberté de la presse, qui chaque année est la référence sur les conditions d’exercice du journalisme dans 180 pays ou territoires.